Les demandeurs, tous surendettés ?

 L’objectif de cet article est de balayer les idées reçues sur le regroupement de crédits. Comment ? En dressant le portrait-type du demandeur ayant recours à cette technique financière. Car, non, les foyers concernés ne sont pas tous « noyés sous les crédits ».

Objectif premier : augmenter son revenu net disponible

En moyenne seul 15 % de nos dossiers concernent des regroupements « complexes », c’est-à-dire visant à résoudre une situation financière délicate. Le profil-type du demandeur est donc assez éloigné du surendetté.

En réalité, la majorité des cas (50 %) sont des profils « confort » souhaitant simplement améliorer leur reste à vivre. Quant aux 35 % restants, leur objectif est de retrouver une certaine capacité d’investissement : pour 20 %, l’opération va permettre d’acquérir un nouveau bien ; pour les autres 15 %, elle va financer un investissement locatif.

Des revenus moyens tournant autour de 3 122 €

Si l’on entre davantage dans la typologie de l’emprunteur, on reste là aussi assez éloigné du ménage enseveli sous les crédits. Certes, la moitié d’entre eux doivent rembourser au moins quatre crédits (conso et/ou immo). Certes, le taux d’endettement avant renégociation atteint 46 %, supérieur donc aux 33 % admis par les banques. Mais leur revenu net disponible  « n’est pas complètement inconfortable » : 1 640 € pour les propriétaires et 1 275 € pour les locataires. Et il l’est encore moins après opération, passant respectivement à 2 539 € et 1 869,50 €.

Une moyenne d’âge de 45 ans

A quoi ressemblent les demandeurs ayant bénéficié d’un regroupement de crédits? Ils sont principalement en couple69 %, mais les demandes sont principalement effectuées par les hommes), en CDI80 %) et avec 1 à 3 enfants à charge (pour plus de 55 %). Leur âge ? 45 ans en moyenne. Géographiquement, les demandes proviennent majoritairement d’Île-de-France (près de 18 %). En termes de catégories socio-professionnelles, ils sont en majorité employés (27 %), puis fonctionnaires (18 %),  cadres (11 %) et retraités (9 %). Plus surprenant, les ouvriers n’arrivent qu’en troisième position (12 %). Le signe de plus que le regroupement de crédits ne concerne pas que les catégories les plus fragiles.

 

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